Café-discussion du samedi 15 avril 2023, co-animé par Annick GUILLET, vice-présidente de Lorient Agglomération en charge de la gestion et de la valorisation des déchets et adjointe au maire de Plouay et Laure DECHAVANNE, adjointe au maire de Lorient en charge de la voirie et de l’espace public
Un café-discussion passionnant qui a généré de nombreuses questions.
Qui pour gérer nos déchets?
La ville de Lorient
La compétence de la mairie se limite aux déchets sur la voirie : gérer les déchets qui se trouvent sur la voie publique (mégots, papiers, déjections canines, feuilles mortes…) et installer des corbeilles de rue afin de limiter au maximum les déchets au sol.
Tout le reste est de la compétence de Lorient Agglomération.
Lorient Agglomération
C’est elle qui est en charge de la collecte des déchets, de leur tri et de leur valorisation.
Elle gère les 12 déchetteries, le centre de tri des emballages Adaoz à Caudan, le centre d’enfouissement des déchets ménagers non dangereux de Kermat, la recyclerie, les ateliers du réemploi et l’atelier du « faire soi-même » à Caudan.
Les deux collectivités travaillent toutefois en étroite collaboration:
- Avec Laure Dechavanne pour la propreté urbaine : bacs et containers qui traînent sur les trottoirs ou qui débordent; cela concerne à la fois la voirie et la collecte. Un agent de la mairie travaille avec les agents de l’agglomération pour tenter de résoudre ces phénomènes.
- Avec Alain Le Brusq pour les déchets générés par les commerçants
- Avec Fabien Audard pour les déchets générés par les manifestations organisées par les associations sportives.
Travailler en collaboration avec les élus lorientais est donc primordial pour Lorient Agglomération.
Le déchet doit être considéré positivement comme une ressource
Il faut changer l’image négative que nous avons des déchets et les mettre en valeur comme quelque chose de positif.
Il faut dorénavant les considérer comme une ressource car 64% d’entre eux sont aujourd’hui valorisables.
Il est alors important de faire de la pédagogie en le répétant encore et toujours pour de meilleurs résultats.
Les déchets en quelques chiffres sur Lorient Agglomération en 2022 :
Les déchets ménagers résiduels (bacs noirs) : 31 000 tonnes, soit 147 kg par an et par habitant.
Les emballages (bacs jaunes) : 12 000 tonnes, soit 58 kg par an et par habitant.
Les biodéchets (bacs verts) : 7 800 tonnes, soit 37 kg par an et par habitant
Le papier : 3 500 tonnes, soit 15 kg par an et par habitant, en nette diminution.
Le verre : 6 000 tonnes, soit 45 kg par an et par habitant, en nette progression.
51% proviennent de la collecte par camions benne et représentent 308 kg par an et par habitant.
49% proviennent des déchetteries et représentent 270 kg par an et par habitant.
Chaque habitant sur le territoire génère donc 578 kg de déchets sur une année.
Il y a une explosion des dépôts en déchetteries que l’agglomération a du mal à contenir.
Les gravats ont augmenté de 30% en 2021, les déchets verts de 20%.
Que deviennent les déchets qui arrivent tous à Caudan?
Les biodéchets déposés dans les bacs verts sont revalorisés en compost;
Les emballages déposés dans les bacs jaunes sont triés à la main et revalorisés;
Les déchets ménagers résiduels non recyclables sont enfouis après avoir été traités pour en réduire la masse. Lorient Agglomération ne dispose pas d’incinérateur.
Les emballages déposés dans les bacs jaunes arrivent sur des tapis et sont triés manuellement.
Il est important de bien les séparer pour faciliter le travail des petites mains qui en ont la charge.
Un gros travail est à mener pour communiquer et sensibiliser la population à l’importance des petits gestes.
Que faire des capsules à café en alu par exemple? Savez-vous qu’il ne faut pas les mettre dans le bac jaune? Il n’existe en effet pas de lieu de recyclage sur le territoire.
A Lorient, vous pouvez les déposer à l’Intermarché de Lanveur, rue Alfred Dreyfus ou à la superette Spar, 27 avenue. Jean Jaurès. Elles seront acheminées vers des lieux de recyclage spécialisés.
Questions / réponses
Quid de la loi de février 2020 qui va interdire l’enfouissement? Quel avenir pour Kermat?
Cette loi va effectivement interdire l’enfouissement à partir de 2030, sauf pour des collectivités qui ont un arrêté stipulant une date plus lointaine.
Lorient Agglomération travaille sur une autre alternative que l’enfouissement.
Elle dispose d’une étude qui a étudié les autres alternatives à l’enfouissement mais elle se heurte toutefois aux coûts supplémentaires que cela impliquerait. L’enfouissement coûte très cher avec des charges fixes qui demeureraient.
L’incinération en serait une mais c’est la Région qui les gère. Il faudrait utiliser une infrastructure existante car en construire une supplémentaire coûterait excessivement cher, devrait être acceptée par la population et prendrait au mieux une dizaine d’années pour être opérationnelle si toutefois il n’y avait pas de recours.
Le site de Kermat a donc de l’avenir en attendant les choix qui seront faits.
Les incinérateurs offrent l’avantage de créer un réseau de chaleur mais doivent être acceptés par les populations environnantes.
De très gros investissements ont été faits pour créer le site de Kermat à hauteur de 14 millions d’euros; l’objectif est avant tout de les rentabiliser avant de faire le choix d’autres alternatives.
Dans le Morbihan, il n’y a qu’un seul incinérateur qui se trouve à Plouharnel. Plusieurs existent dans le Finistère qui ne sont pas optimisés. L’agglomération pourrait y apporter du tonnage mais cela impliquerait un surcoût qu’il faut prendre en considération, sachant que les charges fixes sur Kermat persisteront.
Quid de la possibilité de visiter le centre de tri de Caudan et le centre d’enfouissement de Kermat?
Les sites n’est forcément pas ouvert au public pour des questions légitimes de sécurité mais il est possible d’y organiser des visites encadrées. Elles sont même souhaitables, recommandées et à encourager.
Ces sites accueillent régulièrement des groupes scolaires ou des entreprises pour sensibiliser au tri et à l’importance de traiter les déchets.
L’Union pour les Lorientais se propose pour organiser de telles visites pour ses adhérents.
Quid de l’idée de faire payer les ménages au poids?
Les bacs qui fonctionnent avec un système de clés sont une réussite là où il n’est pas possible de rentrer les bacs.
Beaucoup de collectivité mettent en place un système de taxation au poids. Mais cela serait sans impact significatif à l’échelle de l’agglomération qui dispose déjà d’un bon système de collecte et de tri.
L’installation de puces sur les poubelles impliquerait d’équiper tous les camions et engendrerait trop de coûts qui feraient augmenter le taux de taxation. Le taux de tri et de récupération des déchets est aujourd’hui très bon; de tels investissements ne sont pas envisagés.
Il faudrait que le tonnage traité explose et que la rentabilité soit mise en cause pour que de telles mesures soient prises.
Quid des composteurs qui vont devenir obligatoires?
La loi du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage pour une économie circulaire, va imposer à tous les foyers français d’avoir un bac à compost chez eux à compter du 1er janvier 2024.
Les habitants du territoire ne seront toutefois pas concernés car Lorient Agglomération fait la collecte des biodéchets en porte à porte.
Elle propose toutefois une aide financière de 20 € pour l’achat d’un composteur.
Il est à noter que Lorient Agglomération est vraiment précurseur dans la gestion des déchets. La collecte de biodéchets en porte à porte est rarissime en France.
Quid de la gestion des déchets verts dans les communes rurales maintenant qu’il est interdit de les brûler chez soi?
Certaines communes disposent d’un broyeur et organisent des tournées pour aller directement chez les habitants qui en font la demande.
Pour les autres, Lorient Agglomération met à disposition un gros broyeur qui peut être mutualisé.
Lorient Agglomération participe également à hauteur de 50% du coût de la location d’un broyeur avec un plafond de 90€. Attention cependant aux prix pratiqués par les loueurs qui ont connaissance de cette aide et ont alors tendance à augmenter leurs prix.
Le déchet vert est aussi une ressource qui évite d’acheter des copeaux à mettre sur les parterres.
Sa gestion est très onéreuse et Lorient Agglomération privilégie la gestion à la parcelle plutôt qu’en déchetterie. Elle a notamment refusé l’installation d’une benne à Quistinic pour cette raison.
La commune emprunte maintenant le broyeur de l’agglo et le met à disposition avec un agent de la mairie.
Quid de la recyclerie et des matériautèques?
La recyclerie est un équipement basé sur la solidarité et le réemploi.
Les déchetteries disposent de containers dans lesquels les gens peuvent déposer des objets qui sont réutilisables et dont ils n’ont plus l’usage. Ces objets sont amenés dans un atelier de réinsertion qui les nettoie et les reconditionne. Ils sont ensuite revendus à petits prix au « Comptoir du Réemploi » situé à Lanester près de la patinoire : livres, vélos, meubles, vaisselle, décoration, jouets, vêtements, électroménager… on y trouve de tout.
Ce sont 650 tonnes d’objets qui sont ainsi nettoyés et revendus chaque année. Ce sont donc 650 tonnes qui ne partent pas à l’enfouissement.
La recyclerie contribue à sensibiliser les usagers des déchèteries au réemploi.
Elle permet ainsi de réinsérer des personnes en difficulté sociale tout en permettant aux personnes qui ont un petit budget de s’équiper à moindre coût. On y trouve de tout : livres, vélos, meubles, vaisselle, décoration, jouets, électro-ménager…
Les matériauthèques sont des espaces en libre-service dans les 3 déchetteries nouvelle génération de Hennebont, Caudan et Guidel.
Les usagers des déchetteries peuvent y déposer les objets qu’ils n’utilisent pas et récupérer ceux dont ils ont besoin comme des éviers, des ardoises, du bois…
C’est un service nouveau et encore méconnu qui mériterait d’être davantage animé. Une communication est prévue à ce sujet.
Quid du ramassage des encombrants aujourd’hui?
Il se fait dorénavant sur appel avec une participation de 10 euros.
Auparavant, il existait un circuit comme pour les poubelles, les verres ou les journaux. Mais la plupart du temps les véhicules tournaient à vide. Il faut aujourd’hui penser écologie et empreinte carbone et ce n’est plus possible en termes de coût.
Il faudrait peut-être réfléchir à une tournée par mois mais il faut raisonner à l’échelle de l’ensemble des 25 communes de l’agglo et ce n’est pas simple.
Lorient Habitat met déjà à disposition des espaces dédiés aux encombrants, il pourrait être envisagé des espaces dédiés aux encombrants comme ce qui se fait déjà pour les sapins de noël.
Cela éviterait les dépôts sauvages tels qu’ils existent aujourd’hui place Aristide Briand.
Quid des emplacements dédiés aux dépôts des encombrants?
Ils sont très utiles pour les personnes qui ont effectivement des choses à déposer mais c’est malheureusement très pratique également pour des gens peu scrupuleux qui viennent y déposer tout et n’importe quoi.
Lorient Agglomération n’est en relation qu’avec les propriétaires payant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères sur le foncier bâti. Elle ne touche pas les locataires.
L’agglo ne gère pas les emplacements que les bailleurs dédient aux encombrants, c’est à ces derniers de le faire et cela se passe souvent très bien, notamment avec Morbihan Habitat.
Quid des dépôts sauvages et des sanctions? Exemple de dépôts de gravats derrière Biocoop à Keryado ou des dépôts sauvages en tous genres faits devant les locaux de l’association Solidarité 56
La ville de Lorient a un contrat avec la société Loris en charge du nettoyage de la voirie. Elle l’appelle dès le constat d’un dépôt sauvage. Si la personne est prise sur le fait par un policier, elle est verbalisée mais cela n’arrive jamais. Les dépôts sauvages se font souvent le soir, la nuit ou le dimanche, dans des endroits reculés. Et s’ils se font sur des espaces privés, la Ville ne peut rien faire.
Il est toujours possible de prendre des photos et les transmettre au service SIV via l’application « Lorient et moi » en charge de résoudre tous les incidents déclarés. Ils sont très réactifs et interviendront très vite si cela concerne l’espace public.
N’importe quel habitant de l’agglomération peut appeler les services de l’agglomération pour qu’ils viennent enlever ses encombrants. Ce service est cependant payant à hauteur de 10 euros et peu d’habitants y consentent.
La ville a milité auprès de Lorient Agglomération pour qu’un service régulier soit mis en place pour l’enlèvement des encombrants. Les contraintes budgétaires n’y ont malheureusement pas contribué mais ce serait nécessaire.
Quid des copropriétés qui disposent d’un local pour entreposer ses containers mais ne les remasse pas une fois la collecte faite.
Ces containers d’une copropriété de la rue des Micocouliers gênent l’accès à certains commerces et débordent car souvent non collectés, des personnes extérieures y déposant des déchets inappropriés.
Il y a peu, la ville de Lorient a recruté un agent en charge de la propreté qui fait beaucoup de pédagogie auprès des restaurateurs, des commerces voire des copropriétés pour éviter les bacs sur les trottoirs.
Les copropriétés sont dans l’obligation de rentrer leurs bacs via un contrat passé avec leur syndic.
Les premières verbalisations ont débuté il y a 15 jours.
Il suffit de communiquer l’adresse qui pose problème à la mairie.
Quid des copropriétés ne disposant pas de local poubelles pour entreposer leurs bacs?
Elles sont rares mais existent. Parfois, les locaux dédiés initialement et obligatoires depuis quelques années ont été détournés de leur destination première et servent à autre chose.
Les bacs restent alors sur la voie publique et ne correspondent plus aux critères de tri. Leur contenu part donc directement à l’enfouissement et c’est un réel problème.
L’agglo dispose d’agents de suivi de qualité qui vont sur le terrain pour tenter de discuter à condition de connaître les copropriétés qui posent de réels problèmes et qui trouvent des solutions. C’est plus facile avec certains syndics que d’autres mais les discussions sont ouvertes.
Parfois il n’y a pas d’espaces mais souvent il y en a quand même.
Pour les copropriétés qui ne disposent réellement pas d’espaces, il reste la possibilité de tracer des espaces dédiés aux containers sur la voie publique.
Quid des bacs poubelle enterrés?
Pour l’hypercentre de Lorient, la ville et l’agglo travaillent sur l’aménagement de bacs enterrés, avec leurs avantages et leurs contraintes. L’objectif étant de réduire le nombre de bacs sur l’espace public.
Il faudrait cependant qu’ils ne soient pas accessibles à tout le monde sinon la notion de tri serait anéantie. Ils vont donc nécessiter une grosse pédagogie pour être légitimes.
Il existe de nombreuses contraintes : les réseaux déployés en souterrain, les arbres présents sur l’espace publics qui empêchent les grues des camions de collecte d’intervenir et surtout la notion de coût.
Se pose également la question d’intégrer d’emblée les poubelles enterrées à toute nouvelle construction à Lorient. Le gros problème serait alors de contrôler le tri. Un bac mal trié passerait systématiquement à l’enfouissement ce qui n’est pas souhaitable.
Une colonne enterrée mal triée représente 4 m3 contre quelques centaines de litres pour un bac mal trié. Il suffit d’une seule personne qui trie mal ou pas et c’est 4 m3 qui ne seront pas triés.
L’idéal serait que le badge déchetterie puisse servir pour l’accès à ces poubelles enterrées. Il faudra rester très vigilants sur la qualité du tri.
Quid des distributeurs de sacs à déjections canines trop peu nombreux à Lorient?
Ils sont au nombre de 85 sur la ville de Lorient, c’est déjà beaucoup.
Selon une étude de l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine (AVPU) qui établit mensuellement une grille d’évaluation de la propreté des villes, Lorient est une ville très propre par rapport à d’autres villes de même taille, excepté sur les déjections canines, les tags et les graffs.
Le nombre de distribution des sacs à déjections canines a été multiplié, même s’il est de la responsabilité des propriétaires de chiens de gérer leurs déjections.
La Ville a fait le choix de développer le nombre de distributeurs en sacs biodégradables. Certains sont très utilisés, d’autres moins voire pas du tout.
Un outil est disponible sur le site de la Ville pour les localiser : https://www.lorient.bzh/chiens
Elle reste cependant ouverte à toute proposition de lieu où en installer de nouveaux en fonction des demandes.
La ville de Lorient communique un maximum sur le sujet, y compris dans Lorient Mag où elle rappelle que les déjections doivent être ramassées partout, que ce soit sur le trottoir mais aussi dans les caniveaux et dans les parcs et massifs, par respect des agents en charge de leur entretien qui y mettent les mains au quotidien.
Les canisites étant peu utilisés, ils sont progressivement supprimés
Quid de la verbalisation des propriétaires de chien ne respectant pas les règles?
Les propriétaires de chiens ne respectant pas la règlementation sont très rarement pris sur le fait et ne sont donc pas verbalisés.
Mais la création d’une brigade verte est à l’étude par la ville de Lorient. Leur objectif : faire de la prévention, parler aux propriétaires de chiens, des fumeurs, des clients de fast-food ou autres.
Pour des questions budgétaires, ce n’est pas envisageable dans l’immédiat mais elle serait indispensable pour faire respecter les règles élémentaires de civilité.
Quid des nuisances provoquées par les déchets engendrés par les enseignes proposant le « à emporter »? Ne pourrait-on pas les faire participer financièrement à l’effort?
Beaucoup de pédagogie est déjà faite dans les écoles, les enfants étant souvent prescripteurs.
Il existe déjà des accords avec Mc Donald’s qui est sensé ramasser ses déchets dans un rayon de 300 mètres autour du restaurant. Reste la question de toutes les autres enseignes.
Pourquoi ne pas lancer cette idée pour les autres enseignes proposant le service « à emporter ».
Beaucoup est déjà fait pour la pédagogie. L’agglo travaille notamment avec les scolaires sur un programme écolo « zéro déchets » mais peine à remplir les créneaux disponibles.
Quid de l’agressivité subie par les agents de nettoiement?
Les agents sont de plus en plus souvent confrontés à l’agressivité des citoyens qui agressent non seulement verbalement mais de plus en plus souvent physiquement. C’est un réel problème.
Quid des corbeilles disposées dans la ville et que les oiseaux ne cessent de vider?
La mairie s’est emparée du problème des goëlands depuis 2 ans.
Le contrat passé avec le prestataire Loris stipule que les corbeilles tire-bouchons doivent être vidées dès qu’elles sont pleines à 70% mais ce n’est pas respecté. La mairie leur met la pression pour que cette clause du contrat soit respectée.
D’autre part, toutes les corbeilles du parc Jules Ferry vont être retirées. Des containers vont être disposés autour du parc sous des caches disposant d’ouvertures à clapet. Si cette expérience fonctionne, la ville en disposera dans tous les parcs.
Et enfin, la mairie a mis en place un plan de remplacement des 450 corbeilles tire-bouchon que compte la ville d’ici la fin du mandat par des corbeilles dont les goëlands ne pourront plus déchirer les sacs avec leur bec.
Les corbeilles des abris-bus sont gérées par le service Mobilité de Lorient Agglo.
Quid de la collecte des mégots de cigarette?
La ville a installé une dizaine d’urnes à mégot ludiques à proximité des terrasses. Elles permettent de récupérer les mégots qui sont recyclés par MéGO!, entreprise basée à Brest qui les transforme en mobilier urbain. Devant leur succès, d’autres urnes à mégot devraient être installées.
Les bars et les restaurants lorientais ont été sollicités à maintes reprise pour participer à cette action, malheureusement sans succès jusqu’à maintenant.
Quid de la mise à disposition de piques, sacs et gants pour un groupe qui souhaite participer à une action de ramassage des déchets telle que « Je marche, je ramasse »?
Il suffit d’adresser une demande par mail à la Mairie en précisant le lieu et la date. Elle peut ainsi mettre une dizaine de pinces et des gants à disposition ainsi que des containers pour récupérer les déchets ramassés.